Alexandre Page, comme un vent de mélancolie slave...

Docteur en histoire de l’art et auteur auvergnat d’ouvrages de fiction et de non-fiction, Alexandre Page est passionné par le XIXe s. et le monde slave d'où il puise le fil conducteur principal de ses ouvrages.

Son premier roman, Partir, c’est mourir un peu, publié en autoédition, a été finaliste du prix du jury des Plumes francophones 2019. Il poursuit depuis son œuvre littéraire, explorant aussi bien le roman (Abyssinia, 2020), la nouvelle (La Petite Dame Sans et autres récits, 2021) que la poésie (Désirez-moi, anthologie collective à paraître en 2021).

Il a également publié deux monographies d’artistes (Marcellin Desboutin : à la pointe du portrait, Faton, 2018) et François Flameng : un artiste-peintre dans la Grande Guerre, 2019).

1-    Votre devise ?
Liberté, sincérité, persévérance
2-    Quelle est votre définition du temps ?
Un bien très précieux qui malheureusement ne s’épargne pas mais peut ne pas se gâcher.
3-    Un détail et tout change… Lequel ?
Un sourire.
4-    La rencontre qui a bouleversé votre vie ?
Pas physiquement mais la famille impériale de Russie sans qui peut-être je ne serais peut-être jamais passé du côté de l’édition de mes livres et qui m’accompagne spirituellement.
5-    Un défaut rédhibitoire ?
L’hypocrisie.
6-    A quelle époque auriez-vous aimé voir le jour ?
Autour de 1900, un peu avant si possible mais pas trop non plus ! C’est un peu bête car j’aurais traversé 2 grandes guerres, mais bon, je suis enfant de fin de siècle (même si c’est d’un autre) et je pense que ce sont les meilleures époques à vivre.
7-    De quoi aimez-vous être ivre ?
Point trop d’ivresse pour apprécier les choses !
8-    L’ennui, vous l’aimez comment ?
Je ne m’ennuie jamais à dire vrai ! Je n’ai plus trop ce loisir d’enfant !
9-    Une petite manie inavouable ?
Si je l’avouais elle ne serait plus inavouable ! Bon, allez, je bois le vin rouge froid !
10-    La chose la plus incongrue que vous ayez faite par amour ?
Donner du soutien scolaire !
11-    Le lieu qui vous ressource ?
Les Combrailles !
12-    Quel petit garçon étiez-vous ?
Solitaire, rêveur, mélancolique un peu déconnecté !
13-    De quoi doutez-vous ?
De moi pendant longtemps, beaucoup moins depuis quelques années déjà.
14-    Que placez-vous au-dessus du plaisir ?
Le désir.
15-    Le démon qui vous hante ?
Mon chat !
16-    Si vous pouviez réécrire l’histoire, que changeriez-vous ?
Ça aurait peut-être à voir avec la fin de l’empire russe, mais jouer avec l’histoire a tant de conséquences…
17-    Le souvenir auquel vous vous raccrochez quand tout semble aller de travers ?
Rien en particulier je dois dire.
18-    Qu’est-ce qui, pour vous, est un sacrilège ?
Ouh là, il y en a plein mais historien de l’art je dirais la destruction du patrimoine par idéologie.
19-    Avec quel personnage historique aimeriez-vous traverser le désert ?
La logique voudrait que je le fasse avec Lawrence d’Arabie mais avec Nicolas II j’aurais plein de sujets de conversation et il parlait très bien français.
20-    La promesse que vous vous êtes faite ?
J’en avais 2 : soutenir ma thèse et vivre de mon écriture. 1 sur 2 de validée pour l’instant